lundi 19 novembre 2012

Bilan 2012 : Concrétisations, ratés & pistes

Je voulais faire un titre qui sonnerait comme Arnaques, Crimes & Botanique mais force est de constater que le mien a quand même moins de gueule.
Bref.
Comme j'inaugure ma présence sur Blogger, et que pour le moment les pièces sont un peu vides (de fait, ça résonne quand on parle trop fort, pour l'instant je chuchote encore...), je me suis dit que ce n'était pas une mauvaise idée de faire une espèce de bilan de l'année 2012.
Ah, j'en vois qui se moquent (oui, toi, là-bas dans le fond) et se disent en leur intérieur étriqué : "Oh l'autre, eh, on est mi-novembre et il fait déjà le bilan de l'année. Ah ah. LOL. PTDR."

Outre mon abhorration du langage kikoolol, je ferais simplement remarquer que pour un écrivant amateur comme moi, les publications sont rares, lentes et de longue haleine.

Ce qui fait que, à une ou deux surprises près, je connais mon planning de parution 1 à 2 ans à l'avance. Parfois, il est très succinct et se résume au néant abyssal qui fait que je ne peux regarder ni Le Grand Bleu ni Abyss sans suffoquer dans les 10 premières minutes.
Le manque d'entraînement, sans doute.
Et puis, tout ce bleu, brrrr, quoi.

Donc nous sommes mi-novembre 2012 et je peux faire mon bilan de l'année question écriture, soumissions et parutions.

Écriture : Ce n'est pas très brillant cette année ma bonne dame, surtout parce que je sortais de la rédaction des Poubelles 3 (qui n'a pas encore de titre, je vous en reparlerai, pas du titre, mais du texte) et que j'ai toujours un peu de mal à me remettre en selle après être parvenu au mot FIN d'un texte difficile. Difficile pour moi car c'est un tome 3, il fallait donc veiller à la cohérence avec les 2 tomes précédents, et, en même temps que je gardais un œil sur le rétroviseur, réussir à justifier ce retour dans l'univers des Poubelles. En bref, faire aller l'intrigue là où ça faisait mal, en abandonnant certains repères faciles et en mettant des personnages (que j'adore) en danger. Le résultat l'année prochaine, si tout va bien.
À part ces atermoiements, j'ai repris et achevé un vieux projet de roman qui me tenait à cœur, un polar futuriste qui met en scène un pauvre gars à l'humour facile aux prises avec les Services Secrets. Le résultat est soumis, en attente de retour. Il aurait de quoi tenir debout tout seul mais ferait aussi très bien comme tome 1 d'un diptyque. À suivre.
Enfin, à l'insu de mon plein gré, une nouvelle commencée voilà 2 ans a connu son petit déclic personnel. J'avais une dizaine de pages de début, dont j'étais plutôt content, mais il me manquait un but, une fin, un objectif. Et puis, la semaine dernière, je me suis dit : "Et si cette histoire racontait la jeunesse de Vincent Latombe ?"
Vincent Latombe est le héros de ma nouvelle parue en 2010 aux Éditions Sombres Rets intitulée Latombe, victime professionnelle. Vous pouvez lire le tout début ici. J'avais dans l'idée d'écrire une suite, notamment parce que j'avais beaucoup apprécié cheminer avec ce Latombe et son acolyte. J'ai un embryon de suite, d'ailleurs, qui se situe dans un musée. Celle-là n'est pas encore achevée, mais j'ai néanmoins désormais la (une ?) "préquelle".

Soumissions : Niveau propositions aux éditeurs, un recueil de nouvelles est fraîchement en lecture, une novella croupit chez un autre depuis 2 ans et le polar futuriste attend son verdict en fumant la pipe. Non, plutôt une cigarette électronique, tant que j'y songe.

Parutions : Si je ne suis pas trop regardant, je peux compter la version numérique des Poubelles pleurent aussi comme une parution. Peut-être également celle des Poubelles pleurent toujours. En papier palpable, rien à l'horizon, bien qu'il s'en soit failli d'un cheveu.

Bilan : Ça va peut-être vous surprendre mais je suis quasiment content de mon année. J'écris en dilettante, sur mon temps de loisir, entre un boulot alimentaire envahissant et une vie de famille pour laquelle je n'aurai (à mon grand dam) jamais assez de temps.

Depuis 2004, j'ai en effet un seul objectif, auquel je fais le maximum pour me conformer.

Publier au moins un texte par an, quel qu'il soit (nouvelle, novella, roman).

Ce n'est pas d'une ambition démesurée mais ce n'est pas non plus si simple à tenir.

Il y a les pannes d'inspiration, les délais d'écriture, les soumissions erratiques, les délais de réponse à rallonge, les refus qui n'arrivent jamais, les projets qui meurent en cours de route, les reports de parution (parfois pour de bonnes, plus souvent pour d'obscures... raisons).

Et donc, suivant ce précepte, et en incluant le numérique, je suis satisfait de mon année.

Comme on dit, l'écriture et la publication, c'est une course d'endurance, pas un sprint.

2013 devrait s'annoncer plus fournie, mais on verra ça plus tard. Come on. YOLO.

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