samedi 13 février 2016

News en vrac


Pour commencer, une nouvelle chronique de la Saga des Poubelles sur L'ombre des Nénuphars par Sandrinoula :
Les deux premiers volumes se lisent d’une traite. On y rit beaucoup, l’intrigue est très simple, mais la plume vraiment habile et les références à la littérature et au cinéma de science-fiction et de fantasy pullulent. L’auteur réalise le tour de force de rendre attachant un pseudopode coprophage, et de nous donner envie de suivre cette troupe de dingues à travers les galaxies. Il y a quelque chose de la folie de Douglas Adams dans cette histoire d’aliens « omnipotents mais jusqu’où ? » et autres détritivores.
Le troisième volume est le Guide illustré par Zariel, et se révèle très important pour comprendre… le quatrième tome. La mise en page y est superbe, les dessins tout aussi dingues que les romans.
Enfin, le quatrième tome change légèrement de tonalité : l’intrigue s’y fait complexe, on joue avec les paradoxes temporels et on découvre quelques facettes plus sombres de l’univers. Mais c’était une évolution nécessaire, pour étoffer et éviter de tomber dans un comique de répétition.
Pour résumer : une saga très drôle, bien écrite, soignée dans la mise en page.

Ensuite, Gus va connaître une réincarnation numérique avec ses copains de l'anthologie Moisson d'Épouvante volume 1 en coédition Dreampress.com et Bragelonne, qui s'occupera de toute la partie marketing/commercialisation auprès des grandes plateformes de diffusion.

Disponible à partir du 20 avril, Moisson d'Épouvante volume 1 est déjà en précommande sur : Amazon, Fnac, BookNode, Nolim...

Excellente nouvelle pour ce petit texte presque (pas) horrifique !


Enfin, une critique détaillée de Malpertuis VI avec Cherchez l'Intrus par L'Oncle Paul :
[...] Tous ces auteurs possèdent une plume, d'ailleurs nombreux ceux qui ne sont pas à leur coup d'essai, alliée à une imagination foisonnante, et je ne serai pas étonné de les retrouver dans quelques temps dans un programme plus ambitieux, un recueil de nouvelles à leur actif quoique ce soit un genre souvent délaissé par les lecteurs, ou un roman chez un éditeur exigeant, ce qui ne veut pas pour autant dire un éditeur parisien. Je pense à, outre Malpertuis bien évidemment, aux éditions Rivière Blanche ou encore Critic.
Quelle actu, mes aïeux :)

lundi 8 février 2016

Les poubelles pleurent parfois pour de vrai

À force de recevoir des critiques positives, j'en avais presque perdu de vue que certains lecteurs ne goûtaient pas toujours les écrits détritiques. C'est malheureusement le cas de A_girl_from_earth sur Lecture sans Frontière qui est restée dubitative devant Les poubelles pleurent aussi :
Ce qui m'a frappée d'emblée (et plutôt agréablement), c'est l'humour qui semble venir naturellement à l'auteur, comme chez ces gens facétieux qui arrivent toujours à placer un jeu de mots qu'on pourra trouver désopilant ou un peu lourd selon que l'on ait le rire facile ou que l'on soit d'humeur.
Ça, c'était très appréciable, et normalement j'aurais donc dû être séduite, surtout que le texte était assez court pour que je ne me lasse pas, mais là où ça a pêché, c'est l'intrigue. Une intrigue qui m'a semblé sans intérêt, où je me suis ennuyée, et que je serais même en mal de restituer, tellement elle ne m'a pas marquée. Je me contenterai donc juste d'un extrait en mémoire de l'humour espiègle et du sens de la dérision de l'auteur qui est parvenu maintes fois à me faire sourire.
Heureusement, Sale temps pour les poubelles rattrape le niveau grâce à Vestrit :
La dernière novella des poubelles, qui nous plonge dans la confusion la plus totale avec cette histoire de chronautes remonteurs de temps. L'humour, en tout cas, reste au rendez-vous et les poubelles me manqueront.
Hélas, oui, Les poubelles risquent de manquer d'autant plus qu'elles sont en cours de disparition...

Keep calm and... kill the frog.