dimanche 11 novembre 2012

Vice de forme

Vice de forme de William Lashner.
C'est le tome 3 d'une série centrée sur Victor Carl, décrit comme l'avocat des pires crapules, et c'est une définition qui lui convient à merveille. Sauf à penser à préciser qu'en terme de crapule, lui aussi se pose là...
C'est donc un tome 3, il meuble ma bibliothèque depuis une paire d'années, mais comme je déteste ne pas commencer une série par son début, je le remisais systématiquement à plus tard en attendant la réédition en Folio Policier des Prévaricateurs, puis de Veritas, respectivement tomes 1 et 2  de la dite série.
Et puis arrive un jour où ce livre qui fait de l'œil et le fond de la Pile à Lire qui se laisse entrevoir font sauter le pas. Surtout que, un peu bêtement, j'ai aussi les tomes 4 et 5... (mais pourquoi ?) et que ce ne sont pas, pour le coup, des novellas !
Donc je me suis mis à ce tome 3 avec l'idée de tout refourguer à la benne si le William susdit avait l’outrecuidance d'écrire comme un pied.
Mais en fait, non.
C'est une histoire de femme, au singulier, et d'hommes, au pluriel (et pas qu'un peu). La donzelle était un véritable aimant, et maintenant qu'elle est morte, il y a les amoureux éconduits, les déconfits, les suspects, les amis, les ennemis et le(s) coupable(s).
L'intrigue est compliquée à souhait, et claire pour autant, ce qui représente un tour de force. Ça twiste et ça trahit de toutes parts, un vrai bonheur.
Victor Carl est éminemment sympathique, jusque dans ses travers. J'ai apprécié que, pour une fois, un bouquin mette en scène des sœurs jumelles et qu'elles n'aient été ni échangées à la naissance, ni confondues l'une avec l'autre, ni qu'elles aient délibérément échangé leur place... ça fait du bien.

Je lirai la suite de ce Vice de forme, c'est certain, en laissant reposer un peu, et j'aimerais vraiment dénicher les prémices, même si les tomes sont totalement indépendants (ouf).

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