samedi 29 décembre 2012

Sérum, saison 1

Oui, j'ai indiqué "Saison 1" mais c'est bien de lecture dont je vous parle, avec donc le sympathique concept proposé par Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza chez J'ai Lu.

Une intrigue découpée en saisons et en épisodes, 1 livre pour chaque épisode, 1 année par saison. 6 épisodes pour la 1re saison, étalés en parutions sur l'année 2012. Des petits livres qui, unitairement, ne dépassent pas les 250 pages. Voilà qui se lit vite, même si − comme en télévision d'ailleurs − il ne faut pas s'attendre à clore une intrigue à chaque épisode.

C'est l'histoire d'une enquête sur une fille qui a perdu la mémoire, sur l'enlèvement des dirigeants d'une organisation à la Anonymous sur fond de complot planétaire. C'est l'histoire d'un psychiatre qui a inventé une substance qui fait remonter les souvenirs comme des rêves...


J'ai lu pour le moment les 3 premiers épisodes et, si je ne m'attendais pas à un style impeccable (en cela  j'avais raison), je trouve que le pari est rempli. Les épisodes se lisent vite, bien. Il y a du suspense. On a envie de connaître la suite.

Seul l'aspect livre augmenté (flashcodes) ne m'a pas convaincu. Je n'ai pas envie d'interrompre ma lecture pour pianoter sur mon smartphone. Par contre, je pense qu'incrustés à l'intrigue sur une liseuse, ça aurait pu le faire.

Quoi qu'il en soit, j'irai au bout de la saison 1, pour juger si le suspense me tient en haleine pour une 2nde saison. Je n'imagine pas, en effet, ce genre de concept sans cliffhanger de fin... 

Plus d'infos ici.

Et sur ce, de très bonnes fêtes de fin d'année à toutes et à tous, je reviens l'année prochaine avec plein de S3, de lectures, de news croustillantes et de folles aventures dans le milieu microcosmique de l'édition...


mercredi 26 décembre 2012

2012, l'année des premières fois... (suite)

Je m'étais engagé à vous tenir au courant de mes "premières fois" en 2012.

Pour le numérique, je vais tenter de récupérer des chiffres afin de me faire une idée. Une action sera peut-être mise en place en janvier 2013, je vous redis ça dès que ça se décante.

Pour le salon, c'était à Loos, c'était bien, vous savez tout.

Quant à l'anthologie, eh bien disons que l'amicale des jeteurs de sorts m'a amicalement jeté dehors... 24 retenus sur 63 soumissions (heureusement que l'appel était fermé...) et je n'en serai pas !

Il n'empêche que l'initiative reste très recommandable, avec du beau monde à l'intérieur. Je vous encourage chaudement à soutenir les éditions Malpertuis, et le Salon Zone Franche de Bagneux par la même occasion. Plus d'infos ici.

Voilà pour les premières fois de 2012. En attendant 2013 ?

vendredi 21 décembre 2012

Dette de sang

Suite des aventures de Victor Carl, l'avocat des crapules de Philadelphie. Je vous avais raconté tout le bien que je pensais du précédent, qui s'était avéré être un tome 3. J'ai donc tout naturellement enchaîné sur le tome 4 de la série, en dépit de la couverture racoleuse (qui, il faut l'admettre, a un rapport avec l'histoire).

Notre ami Victor est cette fois plongé dans une enquête suite à l'assassinat d'un de ses clients mauvais payeur, autant par devoir que par appât du gain, vu le contenu supposé d'une certaine valise disparue depuis 20 ans et que tout le monde se met soudain à chercher.

Je me suis senti moins immergé dans cet opus, mais cela reste toujours très recommandable. Mélancolique, désabusé, on sent le personnage principal au bord de la rupture, tant l'univers qu'il s'est forgé semble se rebeller contre lui. Victor Carl en prend plein la tronche, et heureusement pour lui, car c'est ce qui le sauve aux yeux du lecteur...

Mention spéciale au personnage de Kimberly Blue, jeune vice-présidente fraîche émoulue de son école, qui travaille avec notre avocat préféré sur la résolution de cette affaire, sans bien savoir pourquoi elle a été embauchée, et ne le saura qu'à la toute fin.

dimanche 16 décembre 2012

[S3] Life for dummies


J'inaugure aujourd'hui sur ce blog une nouvelle catégorie : les Short Short Stories, ou S3. J'en dispose de quelques-unes qui hantent mes tiroirs, ce sont des formats très particuliers et peu praticables, alors je me suis dit : autant en faire profiter mes (rares) lecteurs ici présents. Je verrai en fonction des stocks, de l'envie et des retours, à en proposer d'autres, après, la suite, la fin du monde, etc.

Voici la première S3 en la présente :

Life for dummies

par Édalnal Saint-Vincent, crash tête-à-claques


Si l'intelligence est à la vie ce que le Petrus 1961 est au vin, alors réjouissons-nous de vivre depuis deux jours dans un monde où siroter un picrate de hard-discount est le summum du bon goût.
Il convient de rappeler aux récents évadés d'asile et autres rescapés du coma que d'horribles coléoptères jaune fluo ont envahi notre pauvre bouboule bleue lundi dernier, on va dire un peu avant l'apéro pour les pointilleux.
Ils ont débarqué avec familles et bagages − les dernières estimations parlent de six cent milliards d'insectes − et des idées bien arrêtées concernant notre devenir.

L'extermination pure et simple.
Il est bien vite apparu aux têtes pensantes de nos nations que toute tentative pour parlementer était vouée à l'échec. Les Coléoptères n'avaient rien contre nous. Simplement, notre planète était à leur goût ; et il leur fallait de la place.
Ils ont activé leur Grille-synapses en se frottant les élytres. Selon toute vraisemblance, cet appareil était supposé annihiler toute pensée consciente.
Les autorités ont recensé deux décès en Ukraine, sans qu'un lien formel de cause à effet n'ait pu être établi.
Un Coléoptère bavard nous a révélé que le niveau d'intelligence sur Terre était très en-deçà de leur limite instrumentale. J'ai moi-même ressenti une vive douleur au cortex que seules trois doses bien corsées de Pur Malt ont calmé de justesse.
Nous avons très vite reçu un communiqué laconique des Coléoptères :
« Votre étrange stratégie évolutive a porté ses fruits, humains... Nous sommes en totale incapacité de vous faire le moindre mal. »
Ce matin, peu avant l'apéro, tous les insectes jaune fluo sont repartis en quête d'un Éden que nous leur souhaitons proche, au niveau temporel, et lointain, au niveau spatial. Très très lointain.
Mes chers compatriotes, nous en avons réchappé. Mais il s'en est fallu d'un cheveu.
Alors, je vous en conjure, cultivez votre différence avec fierté. N'ayons pas honte de ce que nous sommes. Aujourd'hui, notre bêtise nous a sauvés de l'éradication.
Pour vivre heureux, vivons décérébrés.

lundi 10 décembre 2012

Des choses fragiles, nouvelles et... poubelle ?

Ce n'est pas très charitable comme titre, mais le sous-titre me hérisse alors je me fais plaisir.

Neil Gaiman, je ne présente toujours pas, OK ?

J'avais été conquis par Miroirs et Fumée, il y a quelques années. J'avais trouvé les nouvelles originales, drôles, très sensitives et variées. Un recueil de nouvelles réussi, comme j'en ai peu lus.

Je ne m'appesantirai pas cette fois, car ces Choses fragiles ne m'ont hélas pas fait le même effet.

Le propos de la plupart des nouvelles m'est demeuré étranger, je suis resté sur le seuil du manoir hanté, sur le pas du royaume des ténèbres. Et surtout, l'étrange sensation que des nouvelles démarraient trop tôt, et finissaient trop tôt ou tard, ce qui est un reproche que l'on fait plutôt à des écrivants débutants.

La meilleure illustration en est qu'il m'est arrivé 4 ou 5 fois d'arriver au terme d'un texte, de tourner la dernière page sans rien y trouver de plus, de hausser un sourcil et de me dire : "Oui, bon, et alors ?"

Le texte le plus réussi, malgré tout, est pour moi le dernier : Le Monarque de la Vallée, qui met en scène Ombre, un personnage d'American Gods. Et, surprise, c'est une novella plutôt qu'une nouvelle...


Plutôt que d'en revenir à Des choses fragiles, je vous conseille un retour dans le temps et de lire Miroirs et Fumée. Je le relirais bien, mais j'ai peur d'être déçu !

Heureusement, il me reste en stock Nobody Owens, et je pense (re)trouver là ce qui me plaît chez Gaiman.

dimanche 25 novembre 2012

10e Salon du Livre de Loos : le compte rendu

Hier, donc, Salon du Livre de Loos. Arrivé vers 9h dans le froid et la bruine (on est quand même dans le Nord, les gens...), accueil tip top, café, placé, guidé.

On déballe, on fait connaissance avec les voisins de stand. En l’occurrence, Hervé Roux de Lokomodo, qui a monté sa muraille de livres avec une patience et un flegme admirables.

Bon, moi, j'avais une boîte à chaussures. C'est plus rapide pour la mise en place. Je sors les poubelles, des 1, des 2, des guides, tout ce que j'ai pu dénicher dans mes tiroirs personnels, étant entendu que le Furet du Nord n'était pas très pressé de s'occuper de la logistique des "petits". Merci pour nous.

La muraille de livres Lokomodo / Asgard / Midgard

Un Salon placé sous le signe de la fréquentation, pas mal de discussions engagées et beaucoup de gens sympathiques. Pas eu l'impression que les têtes d'affiche (Pierre Bellemare, Franck Thilliez) avaient aspiré tout le public, ce qui est toujours plus agréable. Avec en prime des ventes correctes (on est quand même là pour ça, aussi).

Un grand merci à l'organisation, à la ville de Loos, à la bibliothèque, à Valérie Demol, aux acheteurs, lecteurs et/ou auteurs en herbe, Marie qui ne s'est pas étonnée que les poubelles pleurent (que peuvent-elles faire d'autre ?), Anne-Lise pour le Développement Durable, au collège Descartes, à l'Association mystérieuse qui doit m'inviter un jour peut-être on verra bien, à la maman de Marion, Toulouse, 19 ans, qui lui a pris une poubelle, à Guillaume pour David et bonne chance pour l'écriture, à la petite Tom qui va devoir attendre quelques temps avant de se plonger dans de la littérature ordurière, à Ouissème pour m'avoir permis l'accent grave, j'y tenais vraiment.

Enfin, spéciale dédicace, comme on dit, au petit inconnu de 2 ans dont j'ai dissuadé les grands-parents de lui offrir une poubelle. Rassure-toi, trop jeune futur lecteur, je leur ai donné rendez-vous dans 10 ans, même jour, même heure, même pomme, on verra quand on aura... ouais, no comment.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas pointé le bout de ma plume dans un Salon, bah, mine de rien, je vous avouerais, ça m'avait manqué.



lundi 19 novembre 2012

Bilan 2012 : Concrétisations, ratés & pistes

Je voulais faire un titre qui sonnerait comme Arnaques, Crimes & Botanique mais force est de constater que le mien a quand même moins de gueule.
Bref.
Comme j'inaugure ma présence sur Blogger, et que pour le moment les pièces sont un peu vides (de fait, ça résonne quand on parle trop fort, pour l'instant je chuchote encore...), je me suis dit que ce n'était pas une mauvaise idée de faire une espèce de bilan de l'année 2012.
Ah, j'en vois qui se moquent (oui, toi, là-bas dans le fond) et se disent en leur intérieur étriqué : "Oh l'autre, eh, on est mi-novembre et il fait déjà le bilan de l'année. Ah ah. LOL. PTDR."

Outre mon abhorration du langage kikoolol, je ferais simplement remarquer que pour un écrivant amateur comme moi, les publications sont rares, lentes et de longue haleine.

Ce qui fait que, à une ou deux surprises près, je connais mon planning de parution 1 à 2 ans à l'avance. Parfois, il est très succinct et se résume au néant abyssal qui fait que je ne peux regarder ni Le Grand Bleu ni Abyss sans suffoquer dans les 10 premières minutes.
Le manque d'entraînement, sans doute.
Et puis, tout ce bleu, brrrr, quoi.

Donc nous sommes mi-novembre 2012 et je peux faire mon bilan de l'année question écriture, soumissions et parutions.

Écriture : Ce n'est pas très brillant cette année ma bonne dame, surtout parce que je sortais de la rédaction des Poubelles 3 (qui n'a pas encore de titre, je vous en reparlerai, pas du titre, mais du texte) et que j'ai toujours un peu de mal à me remettre en selle après être parvenu au mot FIN d'un texte difficile. Difficile pour moi car c'est un tome 3, il fallait donc veiller à la cohérence avec les 2 tomes précédents, et, en même temps que je gardais un œil sur le rétroviseur, réussir à justifier ce retour dans l'univers des Poubelles. En bref, faire aller l'intrigue là où ça faisait mal, en abandonnant certains repères faciles et en mettant des personnages (que j'adore) en danger. Le résultat l'année prochaine, si tout va bien.
À part ces atermoiements, j'ai repris et achevé un vieux projet de roman qui me tenait à cœur, un polar futuriste qui met en scène un pauvre gars à l'humour facile aux prises avec les Services Secrets. Le résultat est soumis, en attente de retour. Il aurait de quoi tenir debout tout seul mais ferait aussi très bien comme tome 1 d'un diptyque. À suivre.
Enfin, à l'insu de mon plein gré, une nouvelle commencée voilà 2 ans a connu son petit déclic personnel. J'avais une dizaine de pages de début, dont j'étais plutôt content, mais il me manquait un but, une fin, un objectif. Et puis, la semaine dernière, je me suis dit : "Et si cette histoire racontait la jeunesse de Vincent Latombe ?"
Vincent Latombe est le héros de ma nouvelle parue en 2010 aux Éditions Sombres Rets intitulée Latombe, victime professionnelle. Vous pouvez lire le tout début ici. J'avais dans l'idée d'écrire une suite, notamment parce que j'avais beaucoup apprécié cheminer avec ce Latombe et son acolyte. J'ai un embryon de suite, d'ailleurs, qui se situe dans un musée. Celle-là n'est pas encore achevée, mais j'ai néanmoins désormais la (une ?) "préquelle".

Soumissions : Niveau propositions aux éditeurs, un recueil de nouvelles est fraîchement en lecture, une novella croupit chez un autre depuis 2 ans et le polar futuriste attend son verdict en fumant la pipe. Non, plutôt une cigarette électronique, tant que j'y songe.

Parutions : Si je ne suis pas trop regardant, je peux compter la version numérique des Poubelles pleurent aussi comme une parution. Peut-être également celle des Poubelles pleurent toujours. En papier palpable, rien à l'horizon, bien qu'il s'en soit failli d'un cheveu.

Bilan : Ça va peut-être vous surprendre mais je suis quasiment content de mon année. J'écris en dilettante, sur mon temps de loisir, entre un boulot alimentaire envahissant et une vie de famille pour laquelle je n'aurai (à mon grand dam) jamais assez de temps.

Depuis 2004, j'ai en effet un seul objectif, auquel je fais le maximum pour me conformer.

Publier au moins un texte par an, quel qu'il soit (nouvelle, novella, roman).

Ce n'est pas d'une ambition démesurée mais ce n'est pas non plus si simple à tenir.

Il y a les pannes d'inspiration, les délais d'écriture, les soumissions erratiques, les délais de réponse à rallonge, les refus qui n'arrivent jamais, les projets qui meurent en cours de route, les reports de parution (parfois pour de bonnes, plus souvent pour d'obscures... raisons).

Et donc, suivant ce précepte, et en incluant le numérique, je suis satisfait de mon année.

Comme on dit, l'écriture et la publication, c'est une course d'endurance, pas un sprint.

2013 devrait s'annoncer plus fournie, mais on verra ça plus tard. Come on. YOLO.

dimanche 11 novembre 2012

Vice de forme

Vice de forme de William Lashner.
C'est le tome 3 d'une série centrée sur Victor Carl, décrit comme l'avocat des pires crapules, et c'est une définition qui lui convient à merveille. Sauf à penser à préciser qu'en terme de crapule, lui aussi se pose là...
C'est donc un tome 3, il meuble ma bibliothèque depuis une paire d'années, mais comme je déteste ne pas commencer une série par son début, je le remisais systématiquement à plus tard en attendant la réédition en Folio Policier des Prévaricateurs, puis de Veritas, respectivement tomes 1 et 2  de la dite série.
Et puis arrive un jour où ce livre qui fait de l'œil et le fond de la Pile à Lire qui se laisse entrevoir font sauter le pas. Surtout que, un peu bêtement, j'ai aussi les tomes 4 et 5... (mais pourquoi ?) et que ce ne sont pas, pour le coup, des novellas !
Donc je me suis mis à ce tome 3 avec l'idée de tout refourguer à la benne si le William susdit avait l’outrecuidance d'écrire comme un pied.
Mais en fait, non.
C'est une histoire de femme, au singulier, et d'hommes, au pluriel (et pas qu'un peu). La donzelle était un véritable aimant, et maintenant qu'elle est morte, il y a les amoureux éconduits, les déconfits, les suspects, les amis, les ennemis et le(s) coupable(s).
L'intrigue est compliquée à souhait, et claire pour autant, ce qui représente un tour de force. Ça twiste et ça trahit de toutes parts, un vrai bonheur.
Victor Carl est éminemment sympathique, jusque dans ses travers. J'ai apprécié que, pour une fois, un bouquin mette en scène des sœurs jumelles et qu'elles n'aient été ni échangées à la naissance, ni confondues l'une avec l'autre, ni qu'elles aient délibérément échangé leur place... ça fait du bien.

Je lirai la suite de ce Vice de forme, c'est certain, en laissant reposer un peu, et j'aimerais vraiment dénicher les prémices, même si les tomes sont totalement indépendants (ouf).

mardi 6 novembre 2012

jeudi 1 novembre 2012

La Mort du Privé

Un nom, Michael Koryta. Un premier roman, écrit à 21 ans, encensé. Un type à se demander pourquoi on s'embête encore à essayer d'aligner les mots sur des pages alors qu'il y a des gens dont, visiblement, c'est le talent.
Ambiance. Un privé, qui fait des sous en remplissant des contrats. Un joueur, mais vu la place dans l'intrigue, pourquoi cette couverture ? Pour induire en erreur ? Bref, la couv est belle, classe, mais sans rapport avec l'histoire. Un suicide déguisé en meurtre, à moins que ce ne soit l'inverse. La femme et la fille, disparues.
Juste les dialogues, parfois un peu artificiels. La manie agaçante de Pritchard d'appeler Perry "LP"... Mais l'intrigue est très bien menée, avec du rythme. Je suis toujours impressionné par la volubilité des auteurs de romans, mais ça doit tenir au fait que j'écris plutôt des textes courts.
Parfois, en lisant 100 pages, suivant la 4e de couverture, on peut appréhender globalement la trajectoire de l'histoire. Alors je regarde ce qu'il reste à lire, et je me dis : "Mais comment il va tenir encore 300 pages ?"
Eh bien, la meilleure réponse, c'est de lire La Mort du Privé de Michael Koryta.
La rencontre avec le chef de la mafia russe, vraiment impressionnante de maîtrise.
Bon, le duo Perry et Pritchard est taillé pour une série (évidemment) et d'ailleurs, ça ne loupe pas. Mais si c'est de la même qualité que cette Mort du Privé, pourquoi s'en (priver) ?

samedi 27 octobre 2012

10e Salon du Livre de Loos (59)

C'est dans 1 mois tout presque pile, il est grand temps de vous entretenir du 10e Salon du Livre, qui est organisé :

* le samedi 24 novembre 2012
* par la ville de Loos (59) de 10h00 à 18h30
* salle Gaston Caby, 230 rue Descartes

Au programme, forums-rencontres, conférences, dédicaces et ateliers émailleront cette journée.

Renseignements au 03 20 10 40 70 ou 03 20 10 40 65.

Le site du Salon.

J'y serai du début à la fin (tant qu'on ne me mettra pas dehors, quoi) pour signer, si le cœur vous en dit, des Poubelles qui pleurent, aussi, toujours, un peu, beaucoup, etc.

Le programme à cette adresse.

Avec, là, coincé entre les pages... c'est moi !

Au plaisir de vous y croiser !

jeudi 25 octobre 2012

Tournée d'éditeurs

ActuSF interviewe en ce moment les différents éditeurs de l'Imaginaire sur leur rentrée, le rapport aux librairies, les nouveautés...

Le constat sur les ventes en librairies est globalement convergent. On pourrait même dire que le statut de micro-éditeur protège un certain nombre d'entre eux, habitués aux tirages réduits et à l'impression à la demande, minimisant les retours.

Tout cela n'est pas très gai mais c'est prudent, réfléchi et encourageant.

Toutes les interviews sont intéressantes, mais je vous renvoie plus particulièrement aux réponses de "mes" éditeurs Griffe d'Encre et Malpertuis, chez qui on devrait bientôt entendre reparler de moi...

dimanche 14 octobre 2012

Coraline

Oui, je ne fais pas qu'écrire, je lis aussi. Pas mal de polar actuellement, mais je reviens parfois à mes premières amours, la SFFF, et en l’occurrence, le fantastique.

Neil Gaiman, on ne le présente plus, c'est l'auteur britannique de Neverwhere, Stardust, American Gods, Sandman...

Coraline est un conte, un livre pour enfant qui sait séduire aussi les adultes, à l'image de Stardust.

Coraline, c'est une petite fille qui n'aime rien tant qu'explorer, qui vient d'emménager dans une étrange et grande maison avec ses parents. Lesdits parents n'ayant pas tellement le temps de s'occuper d'elle, elle part à la découverte de ses nouveaux voisins et surtout, à l'assaut de la porte de la grande salle, qui s'ouvre sur un autre monde, le même mais en mieux, avec une autre mère et un autre père, plus disponibles, aux petits soins, et avec des boutons cousus à la place des yeux. Mais à tant rêver d'un monde meilleur, on en demeure prisonnier...

Ça se lit très bien, très vite. Des remarques sur le monde des adultes qui font mouche. Une écriture précise, économe, efficace. De l'humour, un chat qui parle, des âmes dans des billes, un caillou troué porte-bonheur. Des souris prescientes, aussi. On se laisse happer, avec Coraline, dans cet univers étrange qui est tellement mieux, mais tellement effrayant.

Alors, on pourra me rétorquer que c'est avant tout de la littérature jeunesse, voire enfantine, mais moi, je vois ça comme une novella (150 pages). Une histoire, un monde, un univers, le tout en deux soirs de lecture. Et pas besoin de huit tomes ou de cinq trilogies pour faire rêver, frissonner et sourire.

Et il paraît que Henry Selick en a fait un très beau film d'animation.

Le charme de Neil Gaiman opère encore, et je pense bientôt me laisser tenter par L'étrange vie de Nobody Owens...

Neil Gaiman est d'ailleurs invité aux Utopiales de Nantes du 7 au 12 novembre 2012. Pour ceux qui voudraient l'y croiser...

lundi 8 octobre 2012

2012, l'année des premières fois

2012, c'est l'année des premières fois.

2012, c'est la première fois qu'un éditeur me commande une nouvelle pour une anthologie. Bien sûr, il n'y a pas d'engagement de sa part, mais c'est une véritable marque de confiance et une grande fierté d'être ainsi "convoqué". C'est motivant et en même temps un peu pétrifiant, cette demande et cette attente, c'est très différent de bricoler son petit texte dans son coin et d'écumer ensuite les appels à textes pour voir à quoi le petit dernier pourrait bien se frotter. Je croise les doigts pour que ça se concrétise car c'est une aventure dont j'aimerais vraiment faire partie.

2012, c'est ma première parution solo en numérique. Les poubelles pleurent aussi a pris vie sur liseuse, et la suite également (contre toute attente). Le numérique est une aventure à part, qui déchaîne bien des espoirs et des craintes dans le monde de l'édition. Bien malin celui qui prédira le destin des liseuses, des livres et des auteurs...

2012, c'est la première fois qu'un salon me contacte pour m'inviter. Bon, certes, j'ai un peu l'impression d'être maudit, parce que l'organisatrice n'a jamais reçu mon mail de confirmation et que, en plus de risquer d'être radié de la liste des invités, je passe auprès d'elle pour un goujat, un prétentieux, un type qui ne daigne même pas répondre quand on s'adresse à lui. Heureusement, ça a l'air de s'arranger. Plus d'infos bientôt.

2012, c'est peut-être bientôt la première fois que je ne serai jamais plus invité nulle part ^^

jeudi 4 octobre 2012

Griffe d'Encre

Aujourd'hui, je vais vous parler de la maison d'édition avec laquelle je travaille, c'est-à-dire celle qui a permis que les Poubelles prennent vie.

Les Éditions Griffe d'Encre sont une jeune maison d'édition à compte d'éditeur, née en 2007 de la rencontre de CeNedra et Menolly.

Sa ligne éditoriale est :
L'imaginaire proche du réel.

Avec 45 ouvrages au compteur, répartis en 4 collections, la maison d'édition est bien installée dans le paysage de l'Imaginaire.

Outre les collections logiques comme les romans, les anthologies et les recueils de nouvelles, Griffe d'Encre se démarque par sa 4e collection : les novellas.

La novella est un court roman, d'une longueur comprise entre 70 et 200 pages, qui se caractérise par un rythme propre. Ce n'est pas un roman pour fainéants, ou au rabais. C'est une œuvre littéraire à part entière, qui a ses lecteurs (et aussi ses auteurs).

Ce genre de textes a des possibilités extrêmement réduites de publication. Il n'existe que peu d'éditeurs qui leur laissent une place, au sein d'une collection dédiée, comme Hydromel, ou non, comme Voy'[el].

Menolly, la directrice de la collection Novella chez Griffe d'Encre, en parle très bien dans son ode à la novella.

Si vous êtes amateurs de textes courts et différents, je vous renvoie aussi à la très belle initiative d'Un monde de nouvelles, qui a décidé de mettre la novella à l'honneur pendant 1 mois !


Les efforts de Griffe d'Encre pour promouvoir leurs ouvrages commencent à payer, puisque la maison d'édition a reçu le prix Bob Morane 2012, catégorie coup de cœur, pour l'ensemble de son travail.

Pour les auteurs en herbe, j'ai le regret de devoir réfréner les envies de soumissions intempestives. En effet, les collections Romans et Novellas sont actuellement closes.

Seules les Anthologies et les Recueils de nouvelles acceptent les propositions. À bon entendeur...

samedi 29 septembre 2012

Rencontre Griffe d'Encre au Dernier Bar avant la Fin du Monde

Le 28 octobre, Griffe d'Encre organise une rencontre littéraire. Seront présents des auteurs, des illustrateurs et les directeurs de collections. 

Avec Nathalie Dau, Benjamin Zariel Chaignon, Karim Berrouka, Menolly et Maëlig Duval.

Ça se passera au Dernier Bar avant la Fin du Monde de 15 h à 18 h.

Dernier Bar avant la Fin du Monde
19 avenue Victoria
75001 Paris


Rien pour pour le nom du bar, le logo et les gens qui y seront, j'aurais adoré en être. Malheureusement, comme souvent, faire le déplacement sur Paris pour quelques heures... faut vraiment que j'aie une actualité brûlante, ou, du moins, pas trop refroidie.

Pour autant, je vous conseille chaudement de vous y rendre, pour ceux qui peuvent faire le déplacement. Ce devrait être drôle, intéressant et enivré (avec modération).

Bref, tout ce que j'aime.

Plus d'infos ici.

lundi 24 septembre 2012

Zariel

Il fallait que je vous parle d'une personne qui a pris une certaine importance dans ma vie d'écrivant depuis 5 ans.

C'est Zariel, l'illustrateur officiel de la Saga des Poubelles.

Il se définit lui-même comme un...
... Incirrina Sapiens. Cracheur d’encre depuis son plus jeune âge, il a décidé de ne plus gâcher toute cette matière picturale et de l’utiliser à des fins artistiques.
"La fuite n’est plus une solution. Il faut maintenant assumer son rang."
Différentes rencontres avec des « maîtres » du dessin (Gipi, José Muñoz...) ont définitivement changé sa façon de voir les choses dans le domaine de l’interprétation graphique : l’encre n’est plus une simple matière opaque qui permet la fuite, elle devient un réel vecteur de communication picturale.
Après des études en communication graphique, Zariel travaille depuis plusieurs années comme illustrateur et graphiste indépendant.
Sa pulsion créatrice n’étant pas totalement assouvie avec la peinture, ses tentacules lui permettent d’assurer le rôle de bassiste dans le groupe Corp Circle. Mysticisme, ufologie et rock’n’roll lui permettent de rechercher et de revendiquer ses origines poulpoïdes dans la musique.
Oui, je sais, moi aussi j'ai eu peur la première fois.

Et puis, en fait, non.

J'ai fait plein de salons, passé des journées entières, des demi-nuits, des quarts de soirées avec ce type du 3e genre et c'est le gars le plus gentil de la planète (sans compter les quelques autres où il s'est déjà rendu) qui cumule les tares au point d'aimer le rock, les ovnis, les poubelles organiques, les blagues pas drôles, les pizzas quatre fromages et Dr Who, avec une certaine préférence pour la période David Tennant − mais qui l'en blâmerait ?

C'est aussi un des illustrateurs fétiches de Griffe d'Encre, comme sa biblio le prouve amplement toute seule.

Suivez ce qu'il fait, c'est tout simplement excellent, varié, et bourré d'humour.

Et sa Fan page.

À l'occasion de la sortie des Poubelles pleurent toujours et du Guide de la Poubelle Galactique, nous avions d'ailleurs été interviewés ensemble par Stéphane Gourjault pour ActuSF.

PS : Je sais, on ne le voit pas bien sur la photo, j'en avais des mieux mais c'est volontaire, c'est quand même moi la star, ici, fuck.

vendredi 21 septembre 2012

Les poubelles pleurent toujours... en numérique

Aujourd'hui paraît en numérique Les poubelles pleurent toujours, le tome 2 de la Saga des Poubelles, que j'ai l'habitude de présenter comme la trilogie en 2,5 volumes la plus lue de l'Univers, mais peut-être que je m'avance un peu, peut-être que c'est juste la seule qui existe.

Le Quatrième de couverture :

Si vous avez perdu toute autorité sur vos poubelles
Si vous êtes prêts à signer la pétition pour la sauvegarde de l’Humanité
Si vous voulez retrouver le SD
Si les Hommes trouvent vaguement grâce à vos yeux
Si vous aimeriez remonter le temps comme les chronautes

Rendez-vous à la fin des Poubelles pleurent toujours, en commençant de préférence par le début.



Si Les poubelles pleurent aussi se situait intégralement sur Terre dans un futur censément proche, le tome 2 vous fait voyager aux confins de la galaxie, accompagné des humains les plus calamiteux, désignés volontaires pour aller défendre la cause de l'Humanité auprès des autres espèces évoluées.

Les premières pages sont lisibles sur le site de Griffe d'Encre.

Le Ebook se déniche sur Immatériel, Amazon, la librairie Dialogues, Zebook, iTunes.

mercredi 19 septembre 2012

La Saga des Poubelles


Bien entendu, je vais rapatrier du contenu peu à peu depuis mon site puisque pour le moment, je ne vois que des avantages au blog (qui permet même les pages statiques, contrairement à ce que je croyais, pauvre ignorant que j'étais...) mais globalement, pour ceux qui s'intéressent à ce que je fais et/ou qui me découvriraient à l'occasion de ma migration, je vous fais un résumé succinct :

La Saga des Poubelles.

Voilà. Ah, pardon, oui je développe un peu.

Les Poubelles, ce sont à ce jour 2 novellas (courts romans) et 1 carnet de voyages, publiés aux éditions Griffe d'Encre et qui ont même été regroupés en coffret collector, numéroté et tiré en édition limitée, Le Trash Pack (à ce jour épuisé).

L'illustrateur du projet global, dont je vous recommande chaudement le travail, est Zariel.

Et donc, les héros, ce sont des poubelles vivantes.

Couv d'origine du tome 1
Couv réédition+ numérique
Le tome 2
Carnet de croquis

Alors, de quoi ça parle ? 

Ça parle d'un Premier Contact, avec une intelligence extraterrestre, qui ne tourne pas exactement comme convenu (heureusement).
Ça parle de poubelles organiques, pensantes (ou presque), accros aux chaussures et au reggae.
Ça parle de la reconnaissance de l'espèce humaine au sein du panthéon des espèces évoluées de l'Univers (et ce n'est pas gagné d'avance).

Et les méchants, c'est qui ?

Les méchants, ce sont peut-être bien les Humains, justement, avec ce qu'ils font subir à leur planète. Ou bien les poubelles organiques, qui ramassent tout ce qu'elles dénichent, sans discernement. Ou encore les Nods, ces ETs soi-disant amicaux qui ne font rien qu'empêcher les Terriens de mourir en paix.

Et où on peut trouver ça ?

On trouve Les Poubelles sur le site de l'éditeur, sur Amazon, sur Fnac...

C'est court, pas cher − 80 pages et 8€ le tome 1 et 110 pages et 9€ le tome 2 −, et c'est fait pour divertir.

Depuis peu, le tome 1, Les poubelles pleurent aussi, est même disponible en numérique. Et le tome 2 serait pour bientôt. De quoi tenter l'aventure à moindres frais ?

Pour vous faire une idée, certains en ont parlé, comme ActuSF, L'Autre Monde, Sci-Fi Universe, Phénix-web ou encore Endea, Chimère, Armalite, Marly...

Sachez enfin que les aventures des Poubelles ne sont pas terminées...

dimanche 16 septembre 2012

Migration des auteurs sauvages

Après quelques années passées sur le site gogol et à en déplorer les inconvénients, j'arrive donc sur Blogger après la visite des Divagations d'un scribouillard, qui, en plus d'être instructif, m'a permis de me rendre compte qu'un blog, c'était pas mal du tout, qu'on avait l'air de pouvoir y mettre un paquet de choses, et que peut-être bien que je m'y sentirai moins à l'étroit que sur mon site.

Du coup, me voici en pleine migration.

Comme pour toutes les migrations, ce sera lent et douloureux. Tous n'en réchapperont pas. Il y aura des pertes, du sang et des larmes. J'ai d'ailleurs commencé à faire mes adieux à mes articles de news qui gisent, loin, là-bas, de l'autre côté.

Pour le moment, je découvre, je tâtonne. Alors, un peu d'indulgence je vous prie, si d'aventure des choses bizarres apparaissent (ou disparaissent), si le thème général du blog vous rend épileptique, ou si j'insulte sans le savoir d'obscurs codes de conduites bloguesques. 

Ce serait totalement fortuit et ne pourra, je l'espère, que s'améliorer !